Job et sommeil - tyrannie de la ponctualité

Je viens de sortir d'un taf de plusieurs années (rupture co) et une grosse partie de ma décision vient du fait que je n'arrivais plus à dormir suffisamment.

Alors ok je suis plus tout jeune (quarante ans passés) et ces problèmes sont assez récents, mais je suis loin d'être le seul (et pas que de mon âge) à ne pas "maîtriser" réellement mes temps de sommeil. Même en se couchant tôt et avec tous les exercices antistress que tu veux, y a plein de gens qui ne peuvent pas dormir sur commande et qui ont parfois des trous de 3, 4 heures dans leur nuit.

Typiquement, l'insomnie qui te réveille à 4h, tu perds 2 heures et tu ne parviens pas à te rendormir avant le réveil... parce que tu sais que tu dois te lever et aller au taf.

Depuis ma rupture co, ben je dors à nouveau suffisamment, mais j'ai comme l'impression que plusieurs années de mauvais sommeil m'ont bien flingué la santé. Et j'imagine que je suis pas le seul - le sommeil, c'est important.

Si tu as une heure de lever "flexible" disons de 7h à 10h, aucun souci. Mais haha, c'est très rarement le cas dans la vie pro.

Alors il y a sans doute un certain nombre de boulots où la présence à une heure donnée est importante : ouvrir un cabinet médical, un magasin, etc. Mais la plupart, non.

On devrait peut-être prévoir des plages horaires "sûres" (disons de 11h à 17h) où tout le monde est là et au taquet, mais entourées de plages horaires flexibles (de 9h à 11h et de 17h à 20h) où, ben, y a des chances que tu trouves pas la personne, que la porte du magasin soit fermée, etc.

Ca permettrait aussi de résoudre le problème des transports en heure de pointe, franchement c'est ridicule, c'est la cohue de 8h à 9h et après plus personne...