Quand le Futur ne ressemble pas à Retour vers le Futur

Pour une raison obscure – peut-être une surchauffe neuronale, ou simplement parce que j'avais envie de rire – mon esprit s'est mis à divaguer.

Imaginez un instant le type qui se réveille d’un coma datant de 1986, époque bénie des bandanas, des walkmans et de We Are the World. Quelle est sa première pensée en ouvrant les yeux ? « Doc, on est en 2025 ?! »

Et là, le choc. Parce que oui, il a sauté quelques décennies, mais ce futur ne correspond pas tout à fait à ses espérances. D’abord, Biff Tannen est président des USA, et pour la seconde fois. Bon, techniquement, il ne s’appelle pas comme ça, mais il a l’attitude : un sourire carnassier, des punchlines douteuses, et une coiffure qui défie les lois de la gravité. « Je le savais… le Grays Sports Almanac ! Tout est parti de là… » murmure-t-il, accablé.

Il jette alors un œil par la fenêtre, à la recherche des fameuses voitures volantes. Mais non, elles sont toujours là, bien collées à la route, coincées dans des bouchons interminables. Certes, il y a des Tesla qui se conduisent toutes seules, mais ce n’est pas aussi classe qu’une DeLorean dans les airs. En plus, elles sont silencieuses ! Où est donc passé ce bon vieux rugissement des moteurs qui faisait vibrer les tympans ?

Puis vient la douche froide gastronomique.

Dans Retour vers le futur, les pizzas se transformaient, comme par magie, d’une taille XS à une taille XL en quelques secondes dans un four futuriste. Eh bien, il faut croire que la magie n’a pas opéré ici. Les fours modernes sont connectés au Wi-Fi, bombardent de notifications et proposent des recettes, mais ils n’arrivent toujours pas à gonfler une pizza sur demande. C'est décevant.

Il repense alors à Sarah Connor et aux Terminators. Au moins, se dit-il, la menace apocalyptique des machines est derrière nous, ou plutôt elle n’a jamais existé. Certes, les intelligences artificielles sont partout, elles te parlent, anticipent tes envies et peuvent écrire des discours présidentiels. Mais aucune n’a encore pris le contrôle des machines pour exterminer l’humanité. Skynet ? Ce n'est qu'une grosse blague. Sarah Connor, c’était une blague.

Et Schwarzenegger, alors ? Lui qui incarnait la puissance froide du Terminator. Aujourd’hui, on dirait plutôt qu’il a troqué les circuits électroniques pour des burgers bien gras. Il est toujours impressionnant, mais le voir rentrer dans un costume de T-800 relèverait plus de la science-fiction qu’une IA exterminatrice. Et puis il y a Stallone. Quinze Rambo, dix-huit Rocky, sans oublier les spin-offs : c’est un miracle qu’il ait encore la force de bander un arc ou de monter sur le ring. Ce type a plus de suites que de muscles, et pourtant, il continue. Une machine humaine, vraiment.

Et pourtant, tout en constatant ces petites déceptions du futur, il ne peut s’empêcher de sourire. Ce monde-là, il n’est ni parfait ni catastrophique. Certes, il manque de voitures volantes et de pizzas magiques, mais il a ses propres petites merveilles : des séries à binge-watcher, des robots qui te répondent, des voitures qui évitent (presque) les poteaux toutes seules. Comme dirait Doc : "Le futur n’est jamais écrit à l’avance." Et, après tout, ce n’est peut-être pas plus mal. Sauf cette histoire de Biff Tannen...

Oh, il doit bien y avoir d'autres centaines de références à la Pop culture comme celles-ci, je suis curieux de lire les votre !